full_illustration

Comment devenir électricien à son compte ?

23-02-2021
7 minutes

Vous voulez devenir électricien indépendant ? Mais vous n’êtes pas sûr de savoir comment faire ? Toutes les démarches peuvent vous donner du fil à retordre. Mais pas de panique ! Notre équipe décortique pour vous toutes les questions à se poser avant de démarrer. On vous présente aussi quelques conseils pratiques pour se lancer en toute sérénité.

Pourquoi devenir électricien indépendant ?  

L’électricien est chargé de l’installation et de la maintenance des équipements électriques. Au quotidien, ses tâches sont assez variées : rénovation d’équipement électrique, interventions rapides comme le dépannage, l’installation d’équipement neuf... Ainsi, il intervient aussi bien chez des particuliers que dans des entreprises.  

En tant qu’électricien, vous êtes quotidiennement au contact d’une source d’énergie potentiellement dangereuse que vous savez manipuler en toute sécurité. Pour cette raison, vous êtes un professionnel dont on peut rarement se passer : le métier d’électricien ne connaît pas la crise ! 

Devenir indépendant, c’est aussi intervenir pour son propre compte auprès d’un large public. Cela signifie donc que vous devenez votre propre patron et bénéficiez à ce titre de tous les avantages qui en découlent : vous gérez vous-même vos horaires de travail et votre activité. Par exemple, vous pouvez décider de vous spécialiser et de n’intervenir que pour certaines actions spécifiques comme l’installation et la maintenance des climatisations. De plus, là où un électricien salarié touche en moyenne 1 400 € net par mois, l’indépendant gagne en moyenne mieux sa vie (de 1 800 € à 4 000 € net si son entreprise fonctionne bien).  

Qui peut se lancer comme électricien à son compte ? 

La profession d’électricien est une profession artisanale dite « règlementée », il est donc obligatoire de suivre une formation générale en électricité. Si vous le désirez, vous pouvez par la suite vous spécialiser pour acquérir des compétences supplémentaires.

  

Étape 1 : suivre une formation d’électricien 

Les formations d’électricien sont accessibles dès l’obtention du brevet des collèges. Ces trois diplômes vous permettent par exemple de vous former à ce métier dès le lycée : 

  • Le bac professionnel ou technique en électricité, que vous suivez sur trois ans (par exemple un bac pro Électrotechnique, Énergie et Équipements Communiquant - ELEEC) 

  • Le CAP (Certificat d’Aptitudes Professionnelles) en électricité, que vous suivez pendant 2 ans (par exemple le CAP Préparation et réalisation d’ouvrages électriques) 

  • Le BEP (Brevet d’Etudes Professionnelles) en électricité, qui dure également 2 ans (par exemple le BEP métiers de l’électrotechnique) 

Bon à savoir

 CAP et BEP, quelle différence ? Le BEP porte généralement sur une famille de métiers alors que le CAP se concentre sur un métier en particulier. C’est pour cela que le BEP est généralement choisi par ceux qui souhaitent ensuite poursuivre leurs études pour se spécialiser.  

Au-delà du Bac Pro, du CAP ou du BEP, vous pouvez choisir de pousser encore plus votre formation. Vous pouvez par exemple compléter votre formation initiale avec : 

  • Un BTS électrotechnique. En 2 années, vous acquérez des compétences supplémentaires qui vous permettent ensuite de vous spécialiser, par exemple dans l’installation et la maintenance des équipements électriques. 

  • Une licence pro mention domotique qui prépare l’électricien à assurer la maintenance et l’installation des automates ou équipements intelligents (volets roulants, monte-escaliers, alarmes...).  

  • Une licence pro énergie et propulsion qui permet de se former à la maintenance et la gestion d’équipements liés aux énergies renouvelables comme les panneaux solaires.  

Bon à savoir

Tout au long de votre carrière, vous pouvez continuer d’élargir vos connaissances grâce à votre Compte Professionnel de Formation. Cette cagnotte, pour laquelle vous cotisez tout au long de votre vie professionnelle peut rapidement atteindre 5 000 €. Alors, pourquoi ne pas s’en servir ?  

Étape 2 : Choisir un domaine d’intervention particulier 

Lorsque vous réfléchissez à vous spécialiser, ne vous limitez pas aux domaines classiques du BTP et des interventions à domicile. Vous pouvez par exemple choisir d’intervenir plutôt dans le secteur de l’industrie, du tertiaire voire même de l’aérospatial...  

Un électricien spécialisé dans l’industrie sera chargé de l’installation et de la maintenance des équipements électriques dans les bâtiments industriels. Il intervient donc sur réseaux électriques différents de chez un particulier, en plus de manipuler une grande diversité d’automates et de machines. Dans le secteur tertiaire, les installations électriques sont encore différentes et répondent à des règlementations et des normes électriques plus strictes. Un hôpital ou un magasin ne possède pas la même installation électrique que votre domicile ! Enfin, dans un domaine très spécialisé comme l’aérospatial, l’électricien s’occupe de la maintenance des automates utilisés ou encore des véhicules aérospatiaux. Là aussi, vous aurez besoin de compétences adaptées à votre domaine d’intervention mais aussi d’une appétence pour le secteur choisi. 

En bref, les spécialisations sont variées et peuvent couvrir de nombreux domaines. Parmi elles, la programmation, la domotique, l’installation des climatisations... Avoir une spécialisation rare peut alors se révéler être un véritable atout pour vous démarquer de la concurrence. 

Le saviez-vous ?

Les personnes daltoniennes ne peuvent pas devenir électriciens. La classification des câbles électriques utilise des codes couleurs et une perception erronée de ceux-ci pourrait entrainer de graves accidents électriques. 

 

Quelles sont les règlementations à respecter pour l’électricien ?  

Au quotidien, l’électricien est tenu de respecter les normes et les protocoles de sécurité en vigueur. Au-delà du respect de ces règles, vous devez également prouver que vous êtes apte à travailler sans mettre qui que ce soit en danger. Vous devez donc obligatoirement :  

  • Être titulaire d’une habilitation électrique : elle certifie votre capacité à travailler en toute sécurité. 

  • Être assuré : pour intervenir sur un chantier, l’électricien doit être couvert par une responsabilité civile professionnelle. Celle-ci vous protègera en cas de blessure et même, dans certains cas, lors de retard des travaux.  

Information importante

Si vous conduisez des engins automoteurs et des appareils de levage, vous devrez en plus obtenir le Certificat d’Aptitude à la conduite en Sécurité (CACES). 

 

Il est primordial de respecter ces normes pour travailler en toute sécurité. Si vous désirez en savoir plus, l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) explique en détail toutes les règlementations liées à votre métier. 

 

Quelles sont les caractéristiques d’un bon électricien ?  

L’électricien est une personne de terrain qui doit allier compétences techniques et humaines puisqu’elle travaille la plupart du temps au contact de ses clients.  

Ce métier s’adresse aussi aux personnes à l’aise avec les calculs (calcul de voltage ou de tension par exemple), la gestion d’outils numériques (utilisation d’objets connectés par exemple) et bien entendu le travail manuel. Par ailleurs, un bon électricien se doit d’être minutieux et vigilant : le respect des règles de sécurité est primordial afin d’éviter les accidents. 

De plus, les outils, les normes et les techniques évoluent constamment. L’électricien doit par exemple être capable d’expliquer le pilotage à distance d’équipements électriques à ses clients (contrôle des maisons intelligentes par exemple) ou d’assurer l’installation et la maintenance des réseaux numériques (comme la fibre optique). 

En tant qu’électricien, vous êtes amené à vendre une prestation, mais très souvent aussi, des produits (alarmes, interrupteurs, compteurs particuliers...). Il est donc important d’être à l’aise et avenant avec vos clients pour les rassurer sur les produits proposés. 

En ce sens, gardez à l’esprit que vous devrez consacrer une part de votre temps aux tâches administratives. C'est à vous d’établir les devis, de préparer les chantiers et les interventions, de vous procurer votre matériel mais aussi de gérer le suivi client et le bon encaissement des factures. 

 

Comment définir son projet ?  

Devenir indépendant n’est pas toujours une mince affaire... Entre le démarchage des clients, la promotion de son travail, le choix de ses tarifs et de sa méthode de travail, il est important de bien définir votre projet en amont afin de démarrer plus sereinement. 

Le business plan :  l’outil idéal pour vendre votre projet  

Un business plan peut s’avérer très utile pour définir en détail votre projet et pour le présenter à des investisseurs (en particulier les banques). Dans ce document, vous présentez de façon détaillée votre projet avec des prévisions commerciales (chiffre d’affaires envisagé, tarifs de vos prestations), stratégiques (secteur géographique, clientèle cible, spécialisation particulière ou non) et financières (présenter la viabilité de votre projet). 

En d’autres termes, le business Plan vous aide à anticiper votre début d’activité et permet aux investisseurs de se projeter pour mieux comprendre votre projet.  

Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter notre article sur les 7 étapes pour réussir son business plan
 

Où souhaitez-vous exercer ? 

Le choix de votre zone géographique peut avoir un impact significatif sur votre entreprise. Entre une zone urbaine, une zone industrielle et une zone rurale, vous n’aurez pas affaire à la même clientèle et aux mêmes problématiques. Choisir son implantation en toute connaissance de cause vous permettra ainsi de prévoir vos déplacements de façon réaliste (longues distances, frais de stationnement éventuels, embouteillages fréquents) mais aussi de vous spécialiser et d’investir dans le matériel adéquat. Les besoins ne sont pas les mêmes en fonction de votre lieu d’intervention (entreprises classiques, usines, maisons individuelles, fermes, immeubles...) et les tarifs non plus ! 

Y a-t-il un domaine dans lequel vous pourriez vous spécialiser ? 

Ayez à l’esprit que des spécialisations particulières peuvent être très recherchées dans certaines zones géographiques et vous permettent donc de devenir plus attractif. Par exemple, avoir une spécialisation en domotique dans une zone industrielle peut devenir un réel atout. En effet, de plus en plus d’industries utilisent des équipements électriques de gestion automatisée comme des alarmes ou des systèmes d’éclairages centralisés. Ces installations sont souvent réalisées sur mesure pour s’adapter aux problématiques spécifiques de chaque bâtiment et c’est pourquoi les spécialistes de la domotique sont souvent très sollicités dans les zones industrielles. C'est également le cas dans le domaine du spectacle : les électriciens font partie du décor pour s’occuper des installations de plein air, du montage d’un éclairage scénique, ou encore des câblages sur un plateau de tournage. 

En bref, se spécialiser dans des secteurs de niche peut vous permettre de vous démarquer de la concurrence et de viser une clientèle bien particulière, qui pourra rapidement devenir régulière.

  

Comment fixer ses prix ?  

En France, le tarif moyen d’une intervention pour un électricien est de 35-45 € HT de l’heure. À cela s’ajoutent les frais de TVA et de déplacement. Si vous comptez exercer à Paris, sachez que les prix sont en moyenne plus élevés, et tournent aux environs de 55 € / heure.  

Pour élaborer vos prix, vous devez prendre en considération le temps nécessaire à chaque opération mais aussi le degré de complexité et les éventuels coûts associés. Par exemple, une intervention simple et rapide comme le changement d’une prise électrique est souvent facturée aux alentours de 40 € alors que la pose d’un tableau électrique tournera plutôt autour de 200 €. L’intervention est plus longue, mais demande également plus de dextérité, d’où le prix plus élevé. 

Dans cette logique, le prix d’une intervention spécialisée comme une intervention en domotique sera plus élevé que pour un service basique : votre expertise se paye ! 

Sachez aussi que dans le cadre d’un chantier de rénovation électrique, vous pouvez tout à fait facturer votre travail au mètre carré. En France, le prix moyen est entre 100 et 150 € le mètre carré.  

Avant de débuter un chantier, prenez toujours le temps d’établir un devis. Au-delà d’établir une relation de confiance avec vos clients, cela vous permettra surtout de prendre en compte le prix de l’intervention mais aussi les frais de déplacement et les achats éventuels de marchandise. Par exemple, vous pouvez proposer à vos clients d’acheter vous-même un compteur électrique en plus de le poser.  

Notre petit conseil pour vous aider à fixer vos tarifs ? N’hésitez pas à consulter les prix de la concurrence. Cela vous permettra de choisir des tarifs cohérents mais aussi d’évaluer en même temps les services proposés. 

 

Quelle forme juridique choisir pour son entreprise ? 

Une fois votre projet défini, vous devez choisir quelle forme d’entreprise vous convient le mieux. EI, EURL, SARL, SASU... Ces acronymes ne vous disent rien ? Pas de panique, on vous aide à comprendre !  

La première question à se poser est de savoir si vous souhaitez vous lancer seul ou à plusieurs. En effet, tous les statuts juridiques font la différence : soit vous êtes seul maître à bord, soit vous êtes plusieurs associés !  

Si vous débutez en solo 

  • Le statut de micro-entrepreneur vous permet de vous lancer rapidement à votre compte en simplifiant les démarches administratives et le paiement de vos cotisations fiscales et sociales. En auto-entreprise, vous ne payez pas de charges si vous ne faites pas de chiffre d’affaires (CA) et êtes exempté de TVA en dessous de 34 400 € HT de CA annuel. Ce statut présente cependant deux limites majeures : le plafond de chiffre d’affaires imposé est vite dépassé pour certains et vous ne pouvez pas déduire vos frais de fonctionnement. Autrement dit, vous payez des cotisations sociales sur ces frais, ce qui est peu avantageux compte tenu des nombreux frais liés à votre activité.  

Pour plus d’informations, consultez la page dédiée de nos partenaires du Portail Auto-Entrepreneur sur le statut de micro-entrepreneur. 

  • Vous pouvez aussi opter pour L’Entreprise Individuelle (EI) et L’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL). Très proches de l’auto-entreprise (l’auto-entreprise est en réalité une forme simplifiée de l’EI), elles vous permettent de monter rapidement votre affaire : pas besoin d’apport financier, de rédiger des statuts ou de publier une annonce légale. Attention cependant, avec l’EI, votre patrimoine se confond avec celui de l’entreprise. Cela signifie donc qu’en cas de dettes ou de faillite votre patrimoine personnel peut être saisi.  

 

  • La Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) est une forme un peu plus contraignante puisque vous devez respecter les étapes administratives de création d’une entreprise (rédaction des statuts, immatriculation, publication d’une annonce légale). En revanche, cette forme vous permet de séparer votre patrimoine personnel et professionnel. Avec ce statut, vous devenez « assimilé salarié » ; vous payez donc plus de charges sociales que le travailleur non salarié (TNS) mais avez en contrepartie une meilleure couverture sociale.  

Au niveau fiscal, la SASU est soumise par défaut à l’impôt sur les Sociétés (IS) même s’il est  possible d’opter pour l’Impôt sur le Revenu (IR).  

  •  Avec L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL), vous devez aussi respecter les étapes administratives de création d’une entreprise (rédaction des statuts, immatriculation, publication d’une annonce légale). À la différence de la SASU, vous avez le statut de Travailleur Non Salarié. Vous payez donc moins de charges sociales et bénéficiez d’une couverture sociale moindre.  

Au niveau fiscal, L’EURL est soumise par défaut à l’IR même si vous pouvez décider d’opter pour l’IS.  

Gardez en tête qu’avec ces deux types de sociétés, vous avez l’opportunité de faire grandir votre entreprise en vous associant à terme avec d’autres personnes. Une SASU et une EURL peuvent être respectivement transformées en SAS ou SARL.  

En groupe 

  • Société À Responsabilité Limitée (SARL) : les formalités administratives de créations sont les mêmes que pour une EURL ou une SASU. On dit par ailleurs que la SARL est la version « pluripersonnelle » de l’EURL. La principale différence ? Vous n’êtes plus un associé unique mais plusieurs ! 

    La SARL est idéale si vous comptez vous lancer entre proches : les statuts sont prérédigés et vous permettent de vous lancer en toute sérénité. De plus, si votre conjoint vous aide dans votre activité sans toucher de rémunération, il peut bénéficier du statut de conjoint collaborateur. Ce statut lui permet de bénéficier d’une protection sociale.  

  • Société par Actions Simplifiée (SAS) : les formalités administratives restent les mêmes que pour la SASU ou l’EURL. Le fonctionnement de cette entreprise est similaire à celui de la SASU à la différence près que vous vous associez à plusieurs (comme l’EURL avec la SARL). Cette forme est particulièrement adaptée si vous souhaitez un jour faire grandir votre société : vous pouvez accueillir de nouveaux associés quand vous le désirez et leur nombre est illimité. L’autre avantage de la SAS ? Les modalités de gestion sont plus souples que celles de la SARL. Cela vous permet de définir très précisément les statuts de votre entreprise et donc de la créer à votre image. 

 

Quelles sont les formalités administratives pour créer sa société ?  

Pour créer votre société, il vous faudra passer par 3 étapes obligatoires :  

  • La rédaction des statuts de votre entreprise : cette étape est cruciale puisque vous définissez l’ensemble des règles relatives au fonctionnement et à l’organisation de votre entreprise. Ainsi, vous mentionnez les informations relatives à votre société (adresse du siège social, montant du capital que vous investissez…) mais aussi ses modalités de fonctionnement comme l’étendue des pouvoirs du ou des dirigeants. Cette étape vous parait compliquée ? Sachez que vous pouvez confier l’intégralité de la rédaction à un spécialiste, comme Simplitoo.  

  • La publication de la création de votre société : cette étape payante (comptez entre 100 et 200 €) correspond à la publication dans un journal d’annonces légales d’un court article déclarant la création de votre entreprise. Vous y mentionnez ainsi les informations relatives à votre société comme la forme juridique ou encore l’adresse du siège social.  

  • L’immatriculation de votre société auprès du répertoire des métiers de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Cette étape marque officiellement la création de votre entreprise au niveau administratif. Pour ce faire, vous devez communiquer le nom de votre entreprise et sa dénomination sociale auprès de la CMA (en tant qu’électricien). Vous obtiendrez alors un numéro SIRET et l’extrait Kbis qui attestent l’existence administrative de votre société.   

 

L’électricien indépendant dépend par défaut de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA). Mais si votre entreprise compte plus de 10 salariés, votre activité devient commerciale et vous devez alors vous inscrire au répertoire de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Enfin, si vous réalisez de l’achat/revente de produits en plus de vos prestations, vous devez vous immatriculer auprès des deux chambres. 

Vous préférez opter pour l’auto-entreprise ? Nos partenaires du Portail Auto-Entrepreneur vous accompagnent pour le lancement de votre activité mais aussi pour toute la gestion quotidienne de votre activité ! 

 

Bon à savoir

Vous débutez votre activité ? Vous pouvez vous former grâce au Stage de Préparation à l’Installation (SPI). En 30 heures, vous apprendrez tous les rudiments de la gestion d’entreprise : gestion comptable, fiscale et sociale. Ce stage est payant et le prix diffère en fonction des CMA mais comptez  en moyenne 200 € pour suivre cette formation. 

 

Pour conclure, nos 5 conseils clefs 

  • N’hésitez pas à vous spécialiser, que ce soit pendant vos études ou tout au long de votre carrière  

  • Restez curieux : les outils utilisés dans ce métier sont en constante évolution 

  • Soyez toujours minutieux et respectez les normes de sécurité, quelle que soit la situation 

  • Ayez en tête une vision claire de votre projet, notamment grâce à un business Plan 

  • Choisissez la forme juridique d’entreprise qui colle le plus à votre projet  

Vous ne savez pas encore quelle forme juridique est faite pour vous ? Notre équipe est là pour vous aiguiller et peut vous accompagner de A À Z pour toutes les formalités de création d’entreprise. 

Il ne vous reste plus qu’à vous lancer ! 

L’article "Comment devenir électricien à son compte ?" a été noté 4.8 sur 5 sur 13 avis d'internautes.

L'article vous a intéressé ? Faites-le nous savoir !

6584