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Comment lancer son entreprise de peintre en bâtiment ?

15-02-2021
7 minutes

Le métier de peintre en bâtiment vous intéresse ? Vous êtes peut-être même déjà un professionnel aguerri ? Si vous songez à monter votre propre société, seul ou à plusieurs, vous êtes au bon endroit : cet article vous explique tout ce que vous devez savoir pour vous lancer en tant qu’entrepreneur en toute sérénité.

En quoi consiste le métier de peintre en bâtiment ? 

Professionnel de la construction, le peintre en bâtiment intervient en fin de chantier ou sur un projet particulier (rénovation, décoration) pour mener les finitions et les travaux de peinture d'une grande diversité de surfaces : intérieurs, extérieurs, murs, plafonds, façades... En bref, rien ne lui fait peur ! Le peintre en bâtiment peut travailler à la fois pour des particuliers, des entreprises de construction en neuf ou bien en rénovation, voire même pour des entreprises de décoration.  

Le travail du peintre en bâtiment se divise généralement en 3 étapes :

  • La préparation du chantier  

Protéger et sécuriser sont ici les maîtres mots. Que ce soit pour des travaux publics, en entreprise ou chez des particuliers, il est important de protéger les surfaces que l’on ne souhaite pas toucher tout en sécurisant également le chantier. L'installation d’échafaudages est parfois nécessaire lors de cette première étape. 

  • La préparation des surfaces 

C’est l’étape la plus longue, durant laquelle le peintre va préparer les surfaces à recevoir la peinture ou le revêtement final. Il s’agit ainsi d’enlever les supports existants, boucher les éventuels trous, poncer, lessiver, enduire, vernir, lisser, etc. 

  • La pose 

Une fois la surface fin prête, le peintre va pouvoir préparer les mélanges pour obtenir les tons souhaités et appliquer la peinture. Il peut aussi être amené à poser des tapisseries, des tissus, des moquettes, des vitrages et même des pièces de menuiserie. Les types de revêtement s'enrichissent constamment (peintures décoratives texturées, froissées, patinées, épongées, etc.) et invitent parfois le peintre à jouer sur les matières et les textures. Un programme bien rempli qui vous poussera à développer vos capacités d’adaptation et de dextérité ! 

En plus de ces 3 étapes principales, le peintre en bâtiment peut être amené à conseiller ses clients pour les orienter vers les matériaux, les couleurs et les finitions les mieux adaptées à leurs besoins.  

Pour être un bon peintre en bâtiment, il est ainsi important de rassembler à la fois des qualités de minutie, d’adaptation et de patience, tout en ayant une bonne condition physique. Les compétences relationnelles sont également importantes et vous assureront d’entretenir de bonnes relations avec votre clientèle, voire de les fidéliser.  

Enfin, en ce qui concerne la rémunération, le peintre en bâtiment qui se lance à son compte peut réaliser un chiffre d’affaires mensuel moyen entre 2 000 et 4 000 euros. Ce chiffre d’affaires dépend bien sûr de son expérience, ses savoir-faire mais aussi du nombre de chantiers menés.  

 

Un métier porteur ? 

Les ouvriers qualifiés de la peinture et de la finition arrivent dans le top 10 en nombre de projets de recrutement selon l’enquête Besoin en Main d’Œuvre menée par Pôle Emploi en 2020. C'est donc un secteur prometteur dont le chiffre d’affaires global est en hausse depuis 2015. Il représente par ailleurs environ 10 % du chiffre d’affaires total du secteur du bâtiment. Notez cependant que la croissance globale du secteur a tendance à ralentir du fait d’un recul des achats de biens neufs en France. De même, en tant que peintre en bâtiment, vous devrez prendre en compte la forte concurrence qui existe avec les travailleurs détachés et le travail « au noir » qui proposent certes des tarifs attrayants, mais avec une qualité de prestation souvent inférieure. 

Le saviez-vous ?

Les organisations professionnelles auxquelles vous pouvez vous référer en tant que peintre en bâtiment sont la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) et l’UPMF (Union Professionnelle des Métiers de la Finition) rattachée à la FFB (Fédération Française du Bâtiment). 

 

Quelle formation suivre pour devenir peintre en bâtiment ? 

Vous souhaitez devenir peintre en bâtiment ? L’activité étant réglementée auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, il vous sera nécessaire de justifier d’une formation de peintre (CAP, Bac pro, Brevet Professionnel...) ou à défaut d’une expérience d’au moins 3 ans dans le métier pour pouvoir exercer. Que vous soyez débutant ou déjà professionnel aguerri, les formations sont nombreuses et proposent différentes voies vers le renforcement et la spécialisation de vos compétences, ce qui peut s’avérer très utile pour ajouter des cordes à votre arc.  

  • Les débutants peuvent se former à la peinture en bâtiment dès la fin du collège : 

    • En 2 ans avec un CAP peintre-applicateur de revêtements ou un Titre Professionnel (TP) Façadier peintre ou Peintre en décors 

    • En 3 ans avec un bac professionnel aménagement et finition du bâtiment

  • Pour développer et étoffer vos compétences de base, vous pouvez vous tourner vers le Brevet Professionnel (BP) peintre applicateur de revêtements ou le Brevet Technique des Métiers (BTM) Peintre en bâtiment, qui sont accessibles sous réserve d’avoir obtenu votre CAP et se préparent en 2 ans 

  • Pour vous spécialiser, si vous êtes déjà diplômé d’un BP ou d’un bac professionnel, vous pouvez poursuivre une Mention Complémentaire (MC) en peinture décoration. Cette formation dure 1 an. 

Bon à savoir

Vous rêvez d’évolution ? Vous pouvez pousser votre formation jusqu’au niveau Bac +2 avec un BTS aménagement finition, qui vous permettra alors de prétendre à un poste de chef d’équipe.

 

 

Comment se lancer en toute sérénité ? 

Vous êtes prêts à vous lancer, seul ou à plusieurs ? Sachez que la création de votre entreprise de peinture en bâtiment nécessite une réflexion préalable afin de cerner votre clientèle potentielle, définir vos objectifs et établir votre budget de départ. Nous vous proposons de suivre ces 3 étapes préalables afin de démarrer en toute sérénité : 

 

Réalisez une étude de marché

Pour préparer votre projet en amont, il est intéressant de mener a minima une étude du marché, voire d'établir plus rigoureusement un business plan. L’étude de marché consiste principalement à choisir le segment de marché sur lequel on souhaite s´établir : veut-on travailler pour une clientèle de particuliers ou plutôt auprès d’entreprises ? Veut-on se concentrer sur les ouvrages de construction/rénovation ou bien se tourner vers la peinture décorative ? Le secteur est vaste et offre de nombreuses opportunités, il est ainsi judicieux de s’y positionner.  

Une fois votre étude de marché établie, vous serez en mesure de cerner la clientèle à laquelle votre activité pourra s‘adresser. Il peut alors être intéressant d’aller encore plus loin en faisant par exemple passer un questionnaire ou bien en allant directement prospecter les clients potentiels dans la zone géographique visée. Vous pourrez ainsi évaluer plus précisément encore le potentiel de votre activité, les prix pouvant être pratiqués et même en profiter pour établir un premier contact avec les personnes intéressées. 

Bon à savoir

Vous pouvez, gratuitement, demander à consulter la liste des permis de construire récemment validés auprès de votre mairie et celles des alentours. Vous obtiendrez ainsi les coordonnées des responsables de chantiers ou des particuliers pouvant être intéressés par votre entreprise.

  

Etablissez votre budget de lancement 

Pour pouvoir lancer votre entreprise de peintre en bâtiment, il faut prévoir un budget de départ, que nous vous conseillons de bien calculer en amont afin d’éviter les mauvaises surprises. Vous pouvez utiliser un outil en ligne comme Excel afin de mettre en forme ce budget. Celui-ci pourra prendre en compte : 

  • Le coût de création de l’entreprise (frais de greffe, frais de dépôt d’une annonce légale, frais d’accompagnements éventuels) 

  • L’achat de matériel, pour lequel vous pouvez démarcher des fournisseurs capables de vous approvisionner sur le long terme 

  • L’achat éventuel d’un véhicule pour vous déplacer chez vos clients avec votre matériel 

  • La location potentielle d’un local de stockage de votre matériel 

  • Les dépenses liées à la communication (création d’un site internet, référencement de son entreprise sur Google, etc.) 

 

Contractez une assurance 

Lorsque l’on intervient sur des chantiers, il existe des risques à la fois pour soi mais aussi pour ses clients. En conséquence, la loi oblige les constructeurs d'ouvrages à contracter : 

  • Une assurance décennale qui protège vos clients pendant 10 ans contre les vices cachés pouvant conduire à des dommages. Vous devez la contracter avant le début de votre premier chantier. 

  • Une assurance Responsabilité Professionnelles (RC pro) qui vous couvre en cas de dommages matériels, immatériels et corporels pouvant être causés à autrui lors d’un chantier. 

Par ailleurs, une assurance biennale peut être contractée en complément, mais pas obligatoirement. Elle protègera vos clients pendant 2 ans contre les éventuels dysfonctionnements liés aux travaux.  

 

Conseils pratiques 

Fonder sa propre entreprise de peinture en bâtiment représente un enjeu de taille, car vous êtes responsable du succès de votre affaire et vos revenus en découlent directement. Mais ne vous inquiétez pas, nous avons quelques conseils pour assurer la réussite de votre projet : 

Penser à la communication 

Posséder un savoir-faire de qualité c’est bien, le faire savoir c’est encore mieux ! Pour rendre votre société davantage visible auprès de vos futurs clients, vous pouvez choisir de : 

  • créer votre site internet 

  • décorer votre véhicule aux couleurs de votre société 

  • déposer des prospectus dans les boîtes aux lettres 

  • placer des affiches dans les commerces 

  • acheter des encarts publicitaires dans la presse locale 

En bref, vous avez plein de possibilités ! 

Diversifier vos compétences 

La polyvalence est un atout clé si vous exercez comme peintre en bâtiment. Vous pouvez en effet proposer des services de peinture mais également de plâtrier, de tapissier, d’enduiseur façadier, etc. Vous élargirez du même coup votre clientèle ! 

Obtenir un label 

L’obtention d’un label est un véritable atout pour vous démarquer de la concurrence. La certification Qualibat est par exemple un label reconnu dans le secteur du bâtiment. Pour l’obtenir, vous devez constituer un dossier qui sera ensuite évalué par une commission d’examen. À travers une procédure stricte, cet organisme indépendant va évaluer vos compétences techniques, votre gestion de la qualité et l’importance de vos moyens financiers et humains. En obtenant ce label, vous faites ainsi vérifier la qualité de votre savoir-faire et pouvez ensuite les promouvoir auprès de votre clientèle.  

Qualibat délivre également un label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) qui permet de certifier que vous disposez de la qualification efficacité énergétique ECO Artisan. Vous attestez ainsi de compétences complémentaires en ce qui concerne l’amélioration et le conseil sur la performance énergétique des logements. Vous serez également répertorié sur le site RGE Eco-artisan

 

Quelle forme juridique choisir pour son entreprise de peintre en bâtiment ? 

Que vous souhaitiez vous lancer seul ou à plusieurs, il existe différents types de sociétés adaptés au projet envisagé. Le choix du statut juridique de votre entreprise est une étape cruciale, car ce statut va définir la forme de vos impôts, le montant des cotisations sociales à verser, votre couverture sociale et même le mode de rémunération du dirigeant. 

 

Si vous souhaitez vous lancer seul, 3 formes juridiques peuvent correspondre à votre future entreprise : 

Si vous optez pour l’EURL, vous en deviendrez très probablement le gérant. Dans cette configuration, vous exercez sous le statut de Travailleur Non Salarié (TNS) qui vous permet de bénéficier d’une couverture sociale minimale. En tant que dirigeant, vous fixez vous-même la rémunération que vous souhaitez vous verser. Par ailleurs, l’EURL est par défaut soumise à l’impôt sur le revenu (IR), mais vous avez la possibilité d’opter pour l’impôt sur les sociétés (IS). Enfin, en EURL, vous pouvez choisir de faire de votre conjoint un collaborateur à part entière de votre société, ce qui lui permet d’être reconnu et protégé socialement, même sans rémunération.  

 

En choisissant la SASU, vous pouvez en tant qu'associé unique choisir de vous rémunérer avec un salaire, si vous prenez la fonction de président (ce qui est presque systématiquement le choix). Vous avez le statut d’assimilé salarié : vous versez plus de charges sociales que le TNS mais obtenez en contrepartie une meilleure couverture sociale (indemnités journalières en cas de maladie/maternité, retraite, pension invalidité). À l’inverse de l’EURL, la SASU est soumise par défaut à l’IS avec une option possible pour l’IR. En SASU, le conjoint collaborateur n’existe pas : cela veut dire que si votre conjoint collabore à titre gratuit, il ne bénéficiera pas de la couverture sociale qui est prévue en EURL. Vous pouvez néanmoins embaucher votre conjoint, qui devient donc salarié de la SASU. 

 

L’Entreprise Individuelle se distingue des sociétés en un point majeur : le dirigeant se confond avec son entreprise. En clair, il n’y a pas de différence entre vous et votre entreprise. Comme vous ne créez pas de nouvelle entité, le lancement d’une Entreprise Individuelle est plus simple que pour une société : il n’y a ni statut ni capital social ! Vous êtes par ailleurs soumis à l’impôt sur le revenu et votre couverture sociale est celle des TNS. L’EI présente en revanche plus de risques car en cas de dettes, votre patrimoine personnel peut être menacé. 

L’EI comprend deux sous-options : le régime simplifié de la micro-entreprise et l’entreprise individuelles à responsabilité limitée (EIRL). Dans le cas de la micro-entreprise, vous pourrez bénéficier d’un régime fiscal et social ultra simplifié, à condition de ne pas dépasser 176 200 € de chiffre d’affaires par an en tant que peintre en bâtiment. Pour ce qui est de l’EIRL, vous choisissez de séparer votre patrimoine professionnel de votre patrimoine personnel. En cas de dettes, seuls les biens que vous avez affecté à votre patrimoine professionnel peuvent être saisis ! 

 

Si vous souhaitez en revanche vous lancer à plusieurs, il vous sera possible de choisir entre : 

Elle convient particulièrement bien aux entrepreneurs souhaitant construire un projet avec leurs proches, puisqu’elle fonctionne dans une limite de 2 à 200 associés. Si votre conjoint souhaite notamment se joindre à vous (mais sans être rémunéré), il peut obtenir le statut de conjoint collaborateur, comme pour une EURL. La SARL est soumise à l’impôt sur les sociétés avec option possible pour l'impôt sur le revenu. En tant que gérant majoritaire de votre SARL, vous êtes rattaché au régime TNS, comme en EURL. 

La SAS offre une plus grande flexibilité pour vous lancer en groupe : vous décidez de vos règles de fonctionnement entre associés, dont le nombre est illimité ! Elle vous correspondra donc parfaitement si vous avez envie de vous développer rapidement à court ou à moyen terme. La SAS correspond à la forme « collective » de la SASU : elle comporte ainsi les mêmes bases de fonctionnement pour les statuts, la couverture sociale, la rémunération du président ainsi que le système d’imposition. 

 

Bon à savoir

Vous lancez votre entreprise seul mais pensez y faire entrer des associés dans le futur ? Il est possible de transformer une EURL en SARL ou une SASU en SAS, et inversement !

 

Une fois le statut de votre société choisi, il vous faut vous atteler aux formalités administratives de création d’entreprise. Celles-ci comportent 3 grandes étapes : 

  • La rédaction des statuts : c’est une étape cruciale puisque les statuts sont les règles qui vont fixer le fonctionnement de votre entreprise. Ils définissent ainsi l’objet social, la domiciliation de l’entreprise, la répartition du capital social et le régime fiscal des associés de l’entreprise. Leur rédaction peut nécessiter l’intervention d’un professionnel (notaire, avocat, service d’accompagnement comme Simplitoo) et doivent être signés par l’ensemble des associés fondateurs. 

  • La publication d’une annonce légale : étape obligatoire et payante (environ 100 euros), elle correspond à la publication dans un journal d’annonces légales d’un court article proclamant la création de votre entreprise. Vous obtiendrez ensuite une attestation de parution à intégrer dans votre dossier de création d’entreprise. 

  • L’immatriculation de votre société : c’est l’étape qui va faire naître votre entreprise administrativement. Elle correspond concrètement à l’inscription de la dénomination sociale et du nom de votre entreprise auprès du registre du Commerce et des Sociétés (RCS). Ce dépôt vous coûtera entre 25 et 60 euros, et vous permet d’obtenir le numéro de SIRET de votre entreprise.

      

Bon à savoir

En Entreprise Individuelle, les démarches de création sont simplifiées : vous n’aurez pas à rédiger de statuts ni à publier d’annonce légale. Il vous suffira de remplir un dossier administratif à déposer au greffe afin d’obtenir votre numéro de SIRET. Si vous choisissez le régime de la micro-entreprise, vous pouvez confier l’ensemble de ces démarches aux équipes du Portail Auto Entrepreneur. Il se chargeront de votre dossier de A à Z. 

Suite à ces 3 étapes, vous pourrez déposer votre dossier de création d’entreprise auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE). 

Tableau récapitulatif : 

Seul

À plusieurs

L’EURL

La SASU 

L’EI

La SARL

La SAS

Statut du dirigeant 

Travailleur Non Salarié (TNS) 

Assimilé salarié

Travailleur Non Salarié (TNS) 

Travailleur Non Salarié (TNS) 

Assimilé salarié 

Régime d’imposition 

Impôt sur le revenu 

Impôt sur les sociétés 

Impôt sur le revenu 

Impôt sur les sociétés 

Impôt sur les sociétés 

Rédaction des statuts 

Pré-établie 

Libre mais complexe 

Pas de statuts 

Pré-établie 

Flexible mais complexe 

Conjoint collaborateur 

Oui

Non

Non

Oui

Non

Nom du dirigeant 

Gérant  

Président 

Entrepreneur individuel 

Gérant 

Président 

 

Si vous hésitez encore dans votre choix de forme juridique, avez besoin d’aide pour vos statuts ou souhaitez vous faire accompagner dans toutes vos démarches, les experts conseillers de Simplitoo sont à votre disposition ! 

 

Vous avez maintenant toutes les clés en main pour lancer votre propre entreprise de peintre en bâtiment : n’hésitez plus !

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